A la suite de la prise du château de Genoa, des troupes d’Agustria débarquent au nord de la carte. Comme le pensait Eltosian, les ducs d’Agustria, toujours avides de conquêtes, veulent profiter des affrontements entre Grandbell et Verdane pour prendre possession du château d’Evans

 

Elliot : Heh, Grandbell ose envahir Verdane avec cette simple troupe ? Quelle bande d’idiots ! Bien, c’est l’occasion parfaite pour nous. Allons vite conquérir le château d’Evans et prendre le contrôle de la frontière.

Soldat du poste frontière (Troupe de Nodion) : Mais, qu’est-ce que c’est ? Des troupes d’Highline ! ! Je dois prévenir Eltosian. 

 

Au château de Nodion

Eltosian : Quoi, l’armée d’Highline est ici pour attaquer Evans ? Hmmm.... Elliot l’a donc fait. Lachesis, occupe toi du château pour moi, je dois partir prêter main forte à Sigurd.

Lachesis : Oui, frère, je comprends. Fais de ton mieux pour aider Sigurd, s’il te plaît.

Eltosian : Compris ! Chevaliers, en avant ! L’ennemi est le Prince Elliot du Royaume d’Highline. C’est une bataille vaine, mais restez vigilants.

 

Hors du château

Eltosian : Elliot... Attaquer un château vide est bien bas pour un chevalier. Ta seule issue est de partir d’ici sans un mot. Tu ne veux pas te battre contre moi, si ?

Elliot : Es-tu fou Eltosian ? Tu fais ami ami avec Grandbell maintenant ?

Eltosian : Ne vois-tu pas que c’est toi qui désobéi à la volonté du Roi ? Le Roi Agusti, à qui nous avons juré fidélité, a déjà dit que nous n’étions pas en guerre contre Grandbell.

Elliot : C’est ridicule... Je devine que quelqu’un comme toi écoute encore ce vieil imbécile. Mais le domaine d’Agustria est déjà uni par un même sentiment commun anti-Grandbell.

Eltosian : Non, c’est faux ! La guerre contre Grandbell ne peut qu’apporter des morts des deux cotés, comme nous l’apprend l’histoire. Ceux qui souffrent ne sont pas les nobles comme nous, mais les civils, qui sanglotent leur chagrin. Je ne peux permettre à ca d’arriver.

Elliot : Comme toujours, tu n’es encore qu’un simple d’esprit. Bien, nous aurons donc à nous confronter tôt ou tard. Autant le faire aujourd’hui. En avant, troupes ! Attaquez ! L’ennemi est Nodion ! Ramenez moi la tête d’Eltosian ! !

 

 

Comme il l’avait promis à Sigurd, Eltosian assure donc ses arrières et protège le château d’Evans. Vous allez le constater, Eltosian est un chevalier redoutable (Leader 5 étoiles – la maximum !). Vous pouvez donc lui faire confiance pour assurer la défense d’Evans. Toutefois, il se peut qu’un cavalier d’Elliot parvienne à prendre un peu de large. Si jamais il menaçait votre château, n’hésitez pas à vous servir du Return Staff d’Ethrin, ou du Warp Staff d’Edin pour ramener l’un de vos hommes à Evans et éviter le Game Over !

 

A l’issue du combat

Elliot : Hmmm. Retraite ! Nous nous arrêterons là pour aujourd’hui !

Eltosian : Elliot s’est enfui. Pas d’ennui, laissons le et rentrons au château.

 

Pendant qu’Eltosian assure donc votre protection au nord, nous allons nous concentrer sur le prochain objectif, le château de Marpha, défendu par Gandolf en personne. Envoyez un ou deux cavaliers un peu en avant afin de délivrer le village le plus rapidement possible, et récupérer ainsi le plus d’argent possible. La jeune villageoise vous apprend que le Roi Bator est sous l’influence d’un mage noir : Sandima. Ceci explique que le Royaume de Verdane ait rompu son alliance avec Grandbell (voir le dialogue ici). Ensuite, essayez de tendre une petite embuscade aux troupes de Gandolf. Pour cela, approchez vos hommes les plus possible du château ennemi, sans être à portée des soldats de Verdane. Ainsi, lorsque ce sera le tour de Marpha, Gandolf enverra ses guerriers vers vous. Ils ne pourront pas vous attaquer (puisque vous êtes hors de portée), mais seront juste en face ! A ce moment, pas de quartier ! Vous allez pouvoir faire un maximum de ravages dans les rangs adverses, tant et si bien que leur tour venu, ils ne seront plus assez nombreux pour vous inquiéter. Gardez cette tactique à l’esprit, elle est très pratique, et ce premier chapitre est un terrain d’entraînement idéal. Maintenant que Gandolf est seul dans son château, cela devient tout de suite moins impressionnant, n’est-ce pas ? Tout comme lors du prologue, vous pouvez mettre à profit la situation pour faire durer le combat, et gagner ainsi un maximum d’expérience (faites jouer en premier vos cavaliers les plus faibles : Alec, Noish et Mideel). Les autres gagneront vite des levels, donc ils ne sont pas la priorité pour le moment. Les piétons ne sont pas non plus conseillés, car ils resteraient à la merci de Gandolf lors de son tour de jeu. Enfin, n’hésitez pas à soigner vos troupes avec Edin et Ethrin, cela les fait progresser elles-aussi. Vous pouvez même en profiter pour essayer de poursuivre un peu l’arène (au château d’Evans, ou à celui de Genoa). Enfin, et avant de porter le coup de grâce à Gandolf, envoyez un cavalier délivrer la ville tout au sud. Elle vous rapporte 5000 G !

Lorsque vous sentirez que le moment est venu, laissez Ayra achever Gandolf. Elle lui volera la Skill Ring, qui augmente la chance de faire un coup spécial. Celui d’Ayra étant une attaque quintuple, c’est tout bénef’ ^^

Au tour suivant, vous pouvez enfin prendre possession du château de Marpha :

Diadora : Non, laissez moi partir

Verdane : Ok, va traîner dehors quelques instants.

Diadora : Je veux retourner au village, s’il vous plaît. Ne me faîtes pas d’ennui.

Verdane : Hey, la ferme ! Si tu continues de débiter des conneries, tu vas avoir de sérieux ennuis !

Sigurd : Hey, toi, qu’es-tu en train de faire ? Relâche cette fille.

Verdane : Pour qui te prends-tu, imbécile ? ... argh, mais tu es le chevalier saint de Grandbell ! ?

Sigurd : Si tu le sais, alors pars d’ici tout de suite. Je déteste les gens comme toi. Excuse toi auprès de cette fille, et hors de ma vue !

Verdane : Okay... Je suis désolé mademoiselle. Je faisais l’imbécile. Oubliez moi s’il vous plaît.

Sigurd : Vous n’êtes pas blessée ? Tout va bien ?

Diadora : Oui, merci beaucoup, Lord Sigurd...

Sigurd : Eh, vous connaissez mon nom ?

Diadora : Oui, j’ai rencontrée une femme nommée Edin dans cette ville...

Sigurd : Edin a donc parlé de moi ?

Diadora : Oui, et j’ai compris immédiatement en vous voyant. Vous êtes exactement comme je vous imaginais...

Sigurd : Vous... Quel est votre nom ?

Diadora : Désolé, je dois partir maintenant.

Sigurd : Eh, attendez ! Restez juste encore un peu...

Diadora : ... Je suis sincèrement désolée. Mais je suis très contente de vous avoir rencontré..

Sigurd : Eh ? Que voulez vous dire ? Attendez une seconde ! Ah...

Ancien : Sigurd, mon seigneur, comment ca va pour vous ?

Sigurd : Euh ? Vous êtes l’ancien de cette ville ? Savez vous pourquoi cette fille est partie si précipitamment ?

Ancien : Ah, cette fille s’appelle Diadora. Elle est la châmane de la forêt des esprits.

Sigurd : Diadora... quelle belle femme...

Ancien : Ho ho, je vois que vous avez un faible pour elle. Se pourrait-il que ce soit un coup de foudre ?

Sigurd : Ancien, ne me taquinez pas. Une si belle femme... Si possible, j’aimerais la revoir...

Ancien : J’ai bien peur que ce soit un peu difficile. Tout d’abord, les habitants du village de la forêt des esprits n’ont aucun contact avec le monde extérieur. Ensuite, cette fille est destinée à ne jamais être associée à quelqu’un. Si son destin est violé, les habitants du village croiront qu’un grand désastre arrivera à ce monde. Je ne parle pas méchamment, mais s’il vous plaît, oubliez cette idée.

Sigurd : Non, je ne crois pas à ces superstitions. Le destin de cette fille est bien malheureux. Diadora... Je veux te revoir...

 

 

 

 

 

 

Pendant ce temps, au palais de Verdane,

 

 

 

 

 

 

 

Jamuka : Père, après tout ce que je t’ai dit, tu n’es toujours pas décidé à m’écouter ? Kinbois et Gandolf ont tous les deux été battus, et ce n’est plus qu’une question de temps avant que l’ennemi prenne ce château. Le commandant des forces de Grandbell, Lord Sigurd, est une réellement personne raisonnable. Stoppe cette guerre, s’il te plaît.

Roi Bator : Tout cela, c’était avant que je ne sois au courant de la volonté de Grandbell de nous envahir. C’est pour cela que j’ai permis à Gandolf d’attaquer le premier.

Jamuka : C’est ce magicien qui t’a dit cela, n’est-ce pas ? Mon père, toi et mes frères lui avez beaucoup trop fait confiance. Il s’est joué de vous !

Sandima : Mais, c’est le prince Jamuka ! Ne crois-tu pas que tu en fais un peu trop ? Un prince a le devoir d’emmener l’armée au combat. Ce serait moins pénible pour nous si tu allais te promener un peu.

Jamuka : Sandima ! Toi : ! !

Roi Bator : Assez Jamuka. Fais ce que Sandima a dit : prends le commandement de l’armée, et mène la charge.

Jamuka : Père ! Je... Si ce que je t’ai dit n’a rien changé à ta pensée, je crois que je ferais mieux d’abandonner. Mais si je gagne cette guerre et que j’en reviens vivant, tu n’auras plus longtemps à vivre, Sandima !

Après le départ de Jamuka,

Roi Bator : Sandima, tout ce que tu m’as dit, c’était bien la vérité, n’est-ce pas ? Que Grandbell avait l’ambition de nous envahir, que...

Sandima : Hmmm... Pourquoi parlez-vous encore ? Je pensais que Verdane aurait une utilité quelconque, mais c’est juste un pays de barbares. Rien n’est utile ici.

Roi Bator : Que ? Qu’es-tu en train de raconter ? Gr... Guaaa..

Sandima : Vieux sac pourri...(Note de Diddu : Oui, c’est bien une insulte !)

Manfloy : Sandima, tu as tué le Roi Bator ? Comment vas-tu faire maintenant pour les soldats de Verdane t’écoutent ?

Sandima : Ah, le grand parrain Manfloy ! Je ne m’étais pas aperçu de votre présence. Il n’y a pas à s’inquiéter. J’ai dit à l’armée que le roi était très malade.

Manfloy : Hmm... Et comment vont les choses ici ? Le plan avance-t-il ?

Sandima : Toutes mes excuses. L’invasion de Grandbell a été perturbée par un jeune garçon du nom de Sigurd. Ce fut plus difficile que ce que je pensais.

Manfloy : Hmm... Et qu’en est-il à propos de l’héritière de Roptor ? As-tu retrouvé la fille de Sigyne ?

Sandima :  Et bien, c’est en cours...

Manfloy : Espèce d’idiot. Alors cet enfant que nous avions trouvé à Barhara,... ce fils de Sigyne, ce fut totalement inutile ? Sigyne est la descendante du Prince Myla, le jeune frère de l’empereur Roptor, ce qui signifie qu’elle est la seule héritière de la tribu de Roptor. Cette femme n’a pas respecté la règle fixée par Myla, et donna finalement naissance à deux enfants. Comprends tu ce que cela veut dire ?

Sandima : Oui, si nous pouvons retrouver ces deux héritiers de sang, le Dieu Sombre Roptor pourra enfin revivre...

Manfloy : C’est ca. En tant qu’enfants de l’Empire Roptor, nous ne pourrons sortir que lorsque nous aurons réveillé le Dieu Sombre Roptor. Sandima, tu connais bien tout ceci, n’est-ce pas ? Pendant des siècles, nous avons vécu dans un coin reculé du désert de Yied. Et nous avons toujours rêvé de reconstruire l’Empire. Notre chance est enfin arrivée.

Sandima : Oui, et même si cela doit me coûter la vie, j’irai jusqu’au bout de mon destin.

 

>> Suite et fin de ce premier chapitre par ici !