En 1984 apparaissait sur le marché l’AMSTRAD CPC 464, un micro-ordinateur familial 8 bits dont la puissance du langage BASIC intégré, les caractéristiques techniques et surtout le côté tout-en-un en firent une machine d’exception qui marqua les esprits. Le CPC 6128 (photo ci-contre) fut le modèle phare de la gamme des CPC qui se vendirent à trois millions d’exemplaires jusqu’à épuisement du stock, dont le tiers en France (l’Espagne, l’Allemagne et l’Angleterre se partageant l’essentiel du reste du marché). Cette machine ludique fit naître bon nombre de vocations chez les utilisateurs des premières heures de l’histoire de l’informatique. Encore aujourd’hui, beaucoup doivent leur activités professionnelles à cette machine aussi ludique que propre à satisfaire les esprits studieux.

 

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Trente ans plus tard, bien que techniquement – mais non conceptuellement – obsolète, le CPC conserve la même place dans le coeur des nostalgiques et défie le temps qui passe sans que son intérêt s’effrite, continuant d’alimenter des passions et de fédérer des utilisateurs autour d’associations, de sites web et de forums. Plus étonnant encore, de nouveaux jeux sortent chaque année ! Un devoir de mémoire que peu de machines ont suscité à ce jour.

 

Voici quelques principes directeurs non encore évoqués quant à la voie empruntée par le projet OPC ONE, au niveaux logiciel et matériel :


Éditeur de code évolué (et paramétrable): gestion du copier/coller à la souris, auto-correction, auto-complétion, repérage des erreurs de code sans bloquer la saisie (syntaxe et arguments invalides), coloration syntaxique, manipulation complète des blocs de texte, code pliable/dépliable pour pour plus de clarté, accès directs par onglets aux fonctions (oui, on pourra coder des fonctions!), remplacements, ajouts, multiples sources en mémoire… Bref, tout ce qui est envisageable de faire en terme de saisie de texte sera possible. Imaginez un Notepad++ light pour vous en faire une meilleure idée.
Possibilité d’intégrer du langage machine n’importe où dans le code et de le faire interagir directement avec le BASIC (passage de variables).
Aide syntaxique intégrée ne nécessitant pas l’usage d’un manuel (qui existera toutefois de façon complète en version numérique).
BASIC OPC complet à même de traiter en un minimum d’instructions toutes les opérations susceptibles d’intervenir dans les domaines du traitement de chaînes de caractères, de la vidéo, de la 2D fixe ou animée (sprites), de la 3D, des calculs mathématiques, logiques, scientifiques et statistiques, de la communication avec le matériel, du réseau…
Résolution écran HD de 1920×1080 en 16M de couleurs, chaque pixel pouvant être individuellement adressé en terme de profondeur de couleur. Multi-fenêtrages en différentes résolutions pour simplifier l’affichage
Processeur sonore évolué autorisant la gestion des samples, le multi-pistes, le MIDI, ainsi que la manipulation des formes d’onde.
Bascule rapide entre les programmes en mémoire.
L’interface graphique, en plus de la console de programmation, offrira des accès directs à un gestionnaire de fichier, en permanence accessible depuis n’importe quelle application (un disque dur/SSD intégré vient remplacer le lecteur de disquette 🙂 ). Possibilité de glisser-déposer des fichiers directement sur la console de saisie.
Interfaçage matériel complet : ports USB 3.0, ports carte mémoire, ports MIDI, réseau RJ45, graveur DVD, sortie HDMI.
Port cartouche ROM.
Possibilité de mettre à tout moment et gratuitement d’actualiser le BASIC (corrections de bugs, nouvelles fonctions etc…) sans que cela ne nuise à la compatibilité avec les applications déjà créées.
Un « OPC Market » est envisagé, avec téléchargement des applications via Internet directement depuis l’OPC OCE. Il s’agit d’un bon moyen pour les programmeurs de mettre facilement à disposition leurs créations, de façon payante ou gratuite.
Exploitation tant que faire se peut des solutions Open source et Open hardware.
Toute l’électronique devrait être embarquée sous le clavier comme pour le CPC originel. L’OPC ONE fera l’objet d’un nouveau design.
Le système sera simplifié à l’extrême afin d’autoriser une sécurité maximum lors de l’accès au réseau.

Les architectures matérielle et logicielle seront choisies progressivement afin de ne pas se jeter dans des culs-de-sac, elles seront au fur et à mesure spécifiées sur la page Développement.

Le développement du BASIC OPC terminé, un département applicatif sera mis en place et les codeurs pourront bénéficier d’un émulateur pour se lancer dans la création d’applications nécessaires à la promotion de la machine (jeux intégrés y compris), avec principalement des recréations hautes en couleurs et en animations de classiques de jeux d’arcade qui ont aidé au succès du CPC (Rick Dangerous, Bomb Jack, Head over Heels, Cauldron…)…

 

Rendez-vous sur le site officiel pour découvrir le prototype !

 

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