Il s’agit d’un émulateur de Nintendo NES (et aussi FDS, NSF, NSFe, VS System), Super NES (et Super Gameboy), Gameboy/Color et PC Engine (plus dérivés) écrit en C++ (interface en c#) gérant le multi threading et est capable de s’exécuter en mode 32 ou 64 bits automatiquement. Il s’attarde sur la précision, gère un ensemble de mappers et filtres graphiques (mais aussi les packs HD au format HDNes) ainsi que les extensions zip/7z, permet l’enregistrement vidéo, le jeu en ligne ou encore d’utiliser des codes de triches. De plus, il se mettra à jour automatiquement. En outre il dispose également d’un débogueur.
Il vous faudra disposer de Windows Vista, 7, 8, 8.1, 10 ou 11 ainsi que DirectX 11 avec, selon les builds, .NET Framework 8+ d’installé.
A noter qu’il est à présent très probable que Mesen soit devenu l’émulateur de NES le plus précis (devant Nestopia UE/puNES/Bizhawk) et en passe de devenir le meilleur émulateur de cette catégorie tout simplement.
Pour rappel: il s’agit du retour officiel (après plusieurs forks) de l’émulateur qui était le meilleur en devenir pour la NES (ou bien c’est peut-être même déjà le cas), bref une référence, il s’agit donc d’une excellente nouvelle d’autant que cette version fusionne MESEN-S (Snes) et ajoute le support de la Gameboy et de la PC Engine.
Différence entre la version native et la version nécessitant .NET:
Version AoT (sans installation de .NET):
– Avantages : Ne nécessite pas d’installer .NET, ce qui peut simplifier l’installation et l’exécution, surtout sur des machines où .NET n’est pas déjà présent.
– Inconvénients : Peut être plus volumineux puisque toutes les dépendances nécessaires sont intégrées dans le binaire.
Version avec installation de .NET 8:
– Avantages : Peut bénéficier des améliorations de performance et des optimisations offertes par .NET 8. Également, les mises à jour et les correctifs de sécurité de .NET peuvent améliorer la stabilité et la sécurité de l’application.
– Inconvénients : Nécessite que .NET 8 soit installé sur la machine, ce qui peut compliquer un peu le processus pour les utilisateurs qui ne l’ont pas déjà.
A noter que la version .NET6 est destinée à Windows 7 et 8.
En gros, si vous voulez une solution « plug-and-play » sans avoir à installer de dépendances supplémentaires, la version AoT est idéale. Par contre, si vous avez déjà .NET 8 ou si vous êtes prêt à l’installer, la version avec .NET 8 pourrait, potentiellement, offrir de meilleures performances et une meilleure gestion des ressources.
Et si vous vous demandez pourquoi l’auteur a choisi de faire un build AoT uniquement avec la version fusionnant .NET 8 dans l’exécutable, la réponse pourrait être celle-ci:
– Performance et Compatibilité : La compilation AoT améliore les performances en précompilant le code, ce qui peut être particulièrement avantageux lorsque toutes les dépendances, y compris le runtime .NET, sont intégrées directement dans l’exécutable. Cela garantit que le code est optimisé pour les performances dès le démarrage.
– Simplicité d’Utilisation : En intégrant .NET 8 dans l’exécutable, l’auteur s’assure que l’utilisateur n’a pas besoin de télécharger et d’installer séparément .NET 8. Cela simplifie le processus d’installation et réduit les problèmes de compatibilité liés à différentes versions de .NET déjà installées sur les machines des utilisateurs.
– Cohérence : Avec toutes les dépendances intégrées, l’application fonctionne de manière cohérente sur différentes machines sans variations de performance dues à des différences dans les installations de .NET. Cela rend la gestion des versions et des mises à jour plus facile.
– Évite les Conflits de Versions : Lorsque .NET est intégré dans l’exécutable, il n’y a pas de risques de conflits de versions avec d’autres applications qui pourraient utiliser des versions différentes du runtime .NET.
A vous de choisir 🙂
